Anaïs Kimpe. Directrice artistique. Graphiste. Bernard L’hermite.

J’aime raconter que je fonctionne comme un Bernard L’hermite.

Quand ma coquille devient trop petite, que je m’y sens à l’étroit, je la quitte.

Je n’ai pas peur de traverser la plage nue et vulnérable, à la merci des mouettes : je sais qu’une coquille à ma taille m’attend de l’autre côté.

Enfant, j’étais du genre sage et discrète.
Je prenais peu de place, mais à l’intérieur j’étais affamée.
En cachette, je me gavais d’histoires, d’aventures imaginaires et de sucre à la petite cuillère.

Et si j’étais Monte-Cristo, victime d’un complot, vengeresse masquée ?
Et si je partais explorer le monde, comme Lara Croft ?

A 23 ans, j’ai arrêté d’imaginer et je l’ai fait.

Tout était devenu trop étroit : les dynamiques familiales, les attentes sociétales, jusqu’à mon identité. Je débordais. Alors j’ai laissé ma coquille derrière moi : aller simple pour l’autre bout du monde.

Sans protection, j’ai rendu mon corps fort, puissant, capable de profiter de la vie et de tenir debout seul. Doucement, j’ai accepté de prendre de la place. Puis, j’ai choisi la mienne : celle où l’imaginaire n’est plus une fuite, mais un outil et un moteur.

Avec mon âme d’enfant, mes muscles d’adulte et deux petits mots. Et si ?

Qu’on soit un individu, une entreprise ou une société, on mue.

Tout a toujours commencé par là.
Nos voyages sur la lune, l’invention de l’argent et même, probablement, les chips (idée de génie, soit dit en passant).

On se heurte à des fonctionnement qui ne nous servent plus, on bute contre des plafonds et on doit se poser les bonnes questions pour repousser les limites et inventer de nouveaux systèmes.

Des questions qui commencent toujours par Et si ?

Et si les KPI incluaient le bien être des équipes et l’impact écologique ?

Et si nos communications montraient d’autres façons de mieux vivre ?
Et si la croissance n’était plus uniquement financière ?


Je donne une forme à votre voix, à vos engagements et à vos récits.

C’est devenu mon travail quotidien : en tant que directrice artistique, j’accompagne les entreprises dans leurs transformations.

J’observe les fissures de votre coquille, j’écoute vos histoires et je vous aide à en créer une qui vous va mieux. Des concepts et des univers alignés avec vos valeurs, capables d’évoluer avec vous et de porter votre vision.

Et parce que l’écologie n’est ni un hobby ni un choix mais notre enjeu à tous·tes, j’intègre cette réalité dans chacun de mes projets —pas comme une contrainte, comme un terreau fertile.

Notre époque n’est pas une crise ou une fin, c’est une mue collective. Une traversée de la plage.

Et si vous hésitez à traverser seuls, je suis là. Je l’ai fait souvent.

J’en connais les recoins, les reliefs, les petits grains de sable qui se coincent entre les orteils. J’ai appris à construire des ponts au-dessus des ruisseaux.

Et j’ai tous les Et si du monde dans mon sac à dos pour façonner, avec vous, une coquille à votre taille pour demain.

A mon niveau, je fais mon propre chemin :

  • Je me suis formée en prospective des souhaitables auprès de l’Institut des Futurs souhaitables pour mieux accompagner les changements stratégiques et remettre de l’enthousiasme dans les transformations d’entreprise.

  • Je privilégie les partenaires éco-responsables qui peuvent m’assurer d’une production respectueuse de l’environnement.

  • J’ai co-construit un jardin partagé au coeur de ma ville (Arcueil) pour éveiller les consciences sur le comestible et la nature en ville tout en créant le lien social entre citoyens de quartier

  • Je suis une bénévole active auprès de l’association Kobudi qui a pour but d’intégrer professionnellement et durablement les réfugiés à travers un coaching et des outils autour de la diversité culturelle.

  • J’ai eu la chance de co-créer trois webinaires sur l’Accessibilité Web grâce Webassoc pour une plus grande conscience et intégration de chacun.

Prêt·e à traverser la plage ?